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26/02/2023

Le bénévolat est vraiment comme une sorte d’intérim : ici aujourd’hui, pour on ne sait combien de temps ; ailleurs encore ; puis, brusquement, plus ; puis de nouveau ; et encore, et ailleurs. 

Cela requiert une souplesse de chatte que j’aime, d’autant plus qu’elle vous fait gracieuse. Inversement, on devient vite laide quand on s’accroche. 

Demeure, parallèle à l’intérim instable, la tâche devant soi. Elle, inutile d’aller la chercher, c’est ce qui vient à vous : gérer le quotidien en pesant le moins possible sur autrui, adoucir le vécu de tous par le sourire, conforter et réconforter juste par sa façon d’être, de dire et de se taire. 

Cette tâche sera jusqu’en lit d’hôpital. Jusqu‘en dépendance, elle nous requiert, pour une fécondité, qui reste un possible – que l’on soit conscient ou non, je puis en témoigner – en rien obligatoire. J’en suis magnifiquement bénéficiaire, dans mes temps réguliers de présence à des personnes en fin de vie qui continuent de donner, sans même le savoir souvent.     

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