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30/09/2022

Le tangage général de la première année s’est stabilisé. Je sais, en gros, où j’en suis du point de vue financier. Les bénévolats que je voulais lancer sont en place dans leurs grandes lignes. Je me suis donné les rythmes et les rites nouveaux servant de garde fou et conférant au quotidien autre sa saveur. 

Cette deuxième année est de pratique de mes engagements premiers, mais ceux-ci se sont déployés. D’autres encore, de fil en aiguille, deviennent peut-être possibles, inattendus, en cohérence heureuse avec le projet initial. Je le vis, évidemment, avec reconnaissance. 

Il y a donc ″le terrain″ comme en ma première année de retraite, mais avec, maintenant, beaucoup de journées de formations, souvent trois par semaine, généralement offertes. C’est possible d’en faire tant parce que les associations proposent leurs formations surtout le samedi-dimanche. Puisque c’est du sérieux, je suis toujours partante, même pour ce qui secoue. Certaines formations promeuvent le bien-être dans l’âge, d’autres concernent ma pratique sociale, d’autres encore sont d’accompagnement psychologique ou psychanalytique en ce contexte. J’ose saisir ces chances parce que je me dis que je n’exploite pas, que, pour la société, c’est encore rentable, vu mon âge. 

Je ″cuve″ les déceptions relationnelles, normales mais quand même difficiles à vivre, de la deuxième année. Il se trouve que, quand je noue une relation, c’est pour toujours. Je n’entre pas dans une relation que je ne pourrai pas honorer dans la durée. Mes relations, je les pense donc, certes en grande souplesse, à vie !!! Alors, c’est toujours douloureux, pour moi, la caducité du relationnel en face de moi. Ouvrir réellement le champ du départ ne me pose pas problème, mais j’ai ensuite à travailler sur ma douleur. Heureusement que j’ai conscience que tout est bien tel que cela advient. 

Tout est en place? Alors, c’est que le moment est venu de juste le vivre, en savourant et en disant merci. Ceci, je ne le fais pas assez. Pas encore ! 

fleur2