13/03/2021
Tendinites, douleurs revenues au ménisque opéré il y a quelques années...
L'âge ?
Quoi qu'il en soit, ai-je vraiment besoin d'avoir un corps sans douleur? Pour être belles, les Suédoises, -et j'ai décidé de faire comme elles!- se fichent des rides, du moment que la peau est saine. En ce qui concerne la ou les douleur(s), je puis peut-être adopter la même politique. Pour avoir un corps sain, je n'ai peut-être pas besoin qu'il soit sans douleur, juste bien entretenu.
Je veux savoir si c'est normal d'avoir des bobos passagers ou chroniques dans l'âge que j'ai. Je vais en parler avec un de mes médecins, un généraliste, donc un spécialiste du corps entier, sans négliger les renseignements à prendre dans la tribu des ″tamalous″!- .
Pas question pour moi d'incurie. Pas question non plus de résignation, de capitulation sur le mode habituel du « faut faire avec ». C'est tout autre chose : « faire en sorte que ! »
Je veux pouvoir, le cas échéant, accueillir la douleur sans jamais l'insulter, en veillant cependant à n'en pas avoir ni le corps, ni l'esprit, ni le coeur envahi. Pas question, donc, d'en devenir l'otage.
Dans ce but, je mets en place une prophylaxie. Tant que je suis épargnée, pour préserver ce bien-être autant que possible, je veille et veillerai à l'alimentation appropriée à mon âge, à plus de sommeil mais surtout pas trop et n'importe quand, à la stabilité de mon poids, à de la kinésithérapie et un exercice physique doux pour le maintien de la mobilité travaillée. Je recherche le dialogue avec d'autres pouvant m'initier à l'âge.
Au moment où la douleur sera là, si elle advient de façon chronique, je veux être capable de fixer mon intérêt sur autre chose encore que sur elle ou, si je n’y parviens pas, au moins de le choisir pour cap. Je voudrais pouvoir toujours, malgré la douleur ou avec elle apprivoisée grâce à l’aide des médecins, aimer la beauté des ciels chérissant la terre. Si je ne choisis pas à l'avance, cela ne sera de toute façon pas !
J'apprends à envisager, pour le moment, juste envisager. C’est peu, sans doute illusoire, et cependant déjà beaucoup !
