05/03/2025
Je fuis l'office de ce jour avec son « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière ».
Je vais de tout mon être à Christ qui dit : « Tu jeûnes ? Alors parfume-toi ! », ce que j'entends ainsi - Et pourquoi pas ? : « Ne fais aucun pacte avec douleur et souffrance ; si tu le peux, transmute-les en occasion de célébrer, du moins promeus ( jusque dans les angoisses, l'effroi, le vertige, les déceptions, les pertes, les désepérances, la douleur et la souffrance), ce qui est réconfort et beauté. Et, quoi qu'il en soit, que tu y parviennes ou non, sois douce avec toi-même.
Ceci ne m'empèche pas de savourer le sens initial, vraisemblablement, du propos : être discret quant à sa pratique du carême, garder le bien secret.
Ce carême, que vais-je en faire ? Et que ou plutôt qui va-t-il me faire devenir ? Je voudrais le vivre en grande adéquation avec ce que j'ai la possibilité de vivre de fort et de bon dans mon existence ici et maintenant, en ce tournant terrible de l'histoire des peuples et de la civilisation, sur le chemin que j'ai à faire comme chacun fait le sien, pérégrin.