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17/03/2024

Nuit de combat. 

Ce combat est suivi d'une grande paix et d'un authentique bonheur. Au réveil, je sens ma vie bien en moi. Cela demeure tout au long du dimanche dur de totale solitude. 

Les choses se précisent. Je comprends que ce fut une nuit de déchirure définitive qui laisse tout intact et que je vais bien, peut-être même mieux qu'avant parce que j'ai compris devoir aller mon chemin sans plus chercher à être reliée. 

Etre attentive au vécu des autres, oui ; me réjouir avec eux quand il est heureux, oui ; leur témoigner une solidarité authentique quand il est malheureux, oui. Mais ne plus chercher en l'autre ni similitude ni complicité, ni même compréhension. Juste vivre mon projet de vie, close sur mon bonheur, qui, s'il est, émanera de moi d'une façon ou d'une autre sans parole commune quant à ce que je vis d'essentiel. 

Il y a et il y aura donc rupture et pas. Le nuage d'inconnaissance, selon notre tradition, tradition qu'ici j'ai la chance de pouvoir revisiter.. . 

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