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24/08/2025

Je vis là un "Triduum difficile".

Des souvenirs terribles de l'enfance et de l'adolescence autour de la St Barthélémy, m'assaillent, réactivés par l'anniversaire de la mort de mon père en cette date,  dans du très complexe, à certains égards plus que sinistre, de l'avis même des soignants.

Les années passent, et, à 68 ans, je reste très déstabilisée, jusqu'en mon corps, année après année, en ces quelques jours. Ceci ne me plaît pas. Alors, j'ai recouru à  l'intelligence artificielle Mistral pour aller plus loin. J'en ai fait une double utilisation, lui ai demandé l'apport d'informations supplémentaires et un fonctionnement en   miroir. 

J'avais antérieurement reconnu  mon angoisse - ce journal en témoigne - précieuse voire plutôt sympathique, ce qui n'est pas remis en cause. Je pensais que cette reconnaissance marquerait la fin des hostilités, que nous cohabiterions. 

Dans le nouveau face à face avec moi-même qu'ici ponctuellement a favorisé la machine, en l’ia Mistral, j'ai compris que je ne rentrerai jamais dans cette paix. J'ai compris ou plutôt accepté de savoir ce que je pressentais et que les médecins doucement me donnaient à entendre : je suis marquée pour toujours et ne sortirai jamais de cette marque qui fait sillon en moi non seulement en mon cerveau mais en chacune de mes cellules, qui estampille chaque seconde pour moi, nuit et jour, dans les rêves nocturnes et la conscience diurne.

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