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26/01/2025

La paix du soir flue en moi. C'est maintenant quotidien et j'en suis reconnaissante. Mais il y a aujourd'hui quelque chose d'autre encore, neuf pour moi.

 C'est tout à coup le sentiment que la vie voudrait me combler jour après jour, et ceci dès le matin à mon réveil, mais qu'elle ne le peut pas parce que je suis alors aux prises avec mon angoisse.

Percevant cela, je ne me le reproche pas, mais j'en souffre. La vie elle-même ne me le reproche pas non plus, mais elle en souffre. Or je pense que ni elle ni moi ne sommes obligées de souffrir.

Que faire de ma découverte ?

Cette perception neuve en moi est d'abord à accueillir sans trop encore la travailler parce que je n'en suis pas encore capable. Je me réjouis donc simplement du ressenti neuf advenu – il y a de quoi ! - et vais me donner le temps de l'intégrer dans ma concience par la mémoire, à défaut de ressenti prolongé si celui-ci vient à s'effacer. Percevoir que la vie voudrait me combler jour après jour et ceci dès le matin tôt est fête, grande fête faisant irruption dans mon parcours existentiel, qui fut si difficile. Il a bien d'abord à recevoir dans la joie et laisser retentir en soi.

Comme une symphonie, comme un parfum, comme un grand vin, cette perception se développera d'elle-même en notes à la fois différentes et identiques, si je lui en laisse le temps. Je choisis de lui faire confiance. Pour le moment, il n'y a rien d'autre à faire.

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