16/09/2024
Longtemps appréhendé, le soir pour moi est depuis des années maintenant un vrai bonheur.
J'achève ce que je voulais faire du jour écoulé et c'est un véritable accomplissement de celui-ci, devant les grands ciels moirés ou auprès de la lampe douce.
Le lendemain au matin, le soir de la veille agit. Il me fait plus forte. Pourquoi ?
Il y a la satisfaction d'avoir, angoisse ou pas, sans rien éluder, sans rien reporter, fait ce qui était à faire et de l'avoir fait en beauté. Il y a la joie d'en avoir été capable, humble, obéissante et fière, obstinée en dépit des « A quoi bon ? » qui toujours menacent. Je constate que j'ai été en capacité de faire cela jusqu'au bout et donc puis tabler, pour ce jour encore, sur cette force, ma force, plus résiliente que ce que je crois. J'en suis reconnaissante.
La paix du soir m'est viatique ou promesse pour le jour nouveau en même temps que plaisir très doux, authentique. Elle est déjà ce jour nouveau puisqu'elle l'ouvre avant même qu'il soit ! « Il y eut le soir, il y eut le matin, jour 1 ! » Gn 1