04/08/2024
Me tenir obstinément en indien au sol, oui. Pas n'importe quand cependant. Pas quand l'angoisse me chavirerait, donc généralement au matin.
Quand vient la tentation de fuir devant mon angoisse, je persiste à faire ce que je pense en conscience avoir à faire, pas à pas, droite et souriante.
Ce que j'estime avoir à faire : je l'ai établi antérieurement, cela ne me prend donc pas d'énergie à ce moment là. Heureusement ! Je n'ai plus à décider d'autre chose que de mettre en œuvre. L'énergie ainsi économisée m'est indispensable pour que je puisse passer à l'acte.
Pas à pas : je ne lève pas les yeux sur après après et encore après. Si je faisais cela, je n'aurais pas la force, ni pour maintenant, ni pour après. Je suis simplement avec, puis dans ce qui est devant moi à faire.
Droite : quoi que je vive, je puis le vivre droite. Je le fais. Corriger la ligne du corps qui s'affaisserait soutient et maintient l'âme.
Souriante : les autres et le monde et la Vie n'ont pas à pâtir de mon angoisse ou de ma déprime Qui plus est, ce sourire est la souplesse de l'âme droite, sans lui guindée.