bg

14/12/2022

A lire les livres techniques et suivre les formations, je découvre éberluée que non seulement, alors que ce fut, et de façon gravissime, dans mon passé de 16 à 35 ans :

1. je ne suis pas dépressive

2. je ne suis pas beaucoup plus angoissée que les autres, juste souvent plus consciente de mon angoisse et la verbalisant plus parce que je suis sans honte,

mais

3. je suis en plein de le care dont je me croyais incapable (le care : le soin de soi, la capacité de se donner la tendresse, la douceur et le bonheur vitaux)

4. je sais me reposer

Il semblerait même que je sois ″à la pointe″ dans les trois domaines que sont la lutte contre la déprime, la gestion de l’anxiété et le soin de soi, que tout humain a à organiser !!!!!!!!

J’ai, métaphoriquement exprimé, bien fait de déchausser les lunettes que je portais, les lunettes des autres, puis de procéder à une révision et de ma vue et de ces lunettes, enfin de passer aux bonnes lunettes, aux miennes.

C'est-à-dire que j’ai bien fait de ne plus faire mien le regard d’autres sur moi - qui ne me voyaient pas mais projetaient sur moi ou avaient peur pour moi, et plus encore peur devant moi -, d’oser remettre en question cette perception de moi devenue mienne et de regarder ce qui se donne à voir.

« Bien fait », pourquoi ? Pour la beauté de la découverte, pour son comique qui me fait franchement rire ce soir, pour la joie - ce qui est encore différent du comique -, et pour le gain d’énergie qui s’annonce là.

Je n’ai plus à faire ni avec le dénigrement de soi ni avec la crainte d’une prédisposition à l’effondrement psychique. Les forces là économisées pourront être investies dans l’engagement pour la cité que je voudrais avoir si cela m’est permis durant quelques années encore.

Waouh !!! Ce journal continue donc, mais c’est bien le journal d’une angoissée comme tous et

fleur2