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19/11/2020

Je lis avec bonheur Saül Karsz, philosophe, dans son ouvrage Pourquoi le travail social ? paru en 2011, chez Dunod.

L’auteur invite, dans la relation d’aide, à passer de ce qui était autrefois conçu comme un geste de « charité » puis devint de « prise en charge » à celui d’une « prise en compte ». Dans la prise en compte, l’autre qui vient demander de l’aide n’est ni un pauvre, ni un cas, ni un sujet souvent traité comme s’il était vide ou plein de problèmes et en position subalterne, à former ou réformer ou rééduquer, un cas, mais un alter ego porteur d’une problématique toujours pluridimensionnelle qu’il veut traiter, ce qui sera au bénéfice de tous. J’aime le positionnement ici évoqué, jusqu’en sa dimension politique, démocratique.

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